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Le Datura metel, Hagazussa

Dans l'ombre des bois, se dévoile un occulte ballet. Les ténèbres se parent de sortilèges, la lune devient complice. Au cœur de cette célébration trône la corolle de pourpre et d’albâtre du Datura metel, déployant ses pétales argentés comme autant de portails vers l'au-delà.


Reine vénéneuse, elle dévoile ses charmes hypnotiques. Son parfum envoûtant emplit l'air, faisant vibrer l'espace entre les dimensions. Ses émanations s'entremêlent aux volutes de la nuit, formant des voies vers d'autres mondes. Les esprits s'invitent au festin, se mêlant aux rires silencieux des ombres dansantes. La reine-Metel, telle une sentinelle végétale, guide ces voyageurs nocturnes à travers les méandres de la réalité et de l'illusion.


Les potions circulent dans des coupes d'argent, distillant l'essence des plantes magiques. Les regards se croisent, les pupilles dilatées trahissent la communion avec les forces occultes de la nature. Les mystères du sabbat se dévoilent à ceux qui osent en percer le voile. Sous le manteau du crépuscule, les sorcières dansent, les esprits se réjouissent, et le sabbat persiste, éternel, comme une poésie mystique gravée dans l'obscurité des temps.


Soudain, l'ombre du Diable émerge des replis de la brume, ses cornes effleurant le cosmos, son regard incandescent reflétant la malice des siècles. Le diable des sorcières, gardien des mystères nocturnes, danse alors avec elles dans une chorégraphie spectrale, où le bien et le mal se confondent dans l'éclat ensorcelant de la nuit.


Te joindras-tu à leur danse ?

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